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IMAC : une formation d'ingéniorat qui oscille entre Arts et Sciences

Dans le paysage des formations d'ingénieurs, l'IMAC se distingue comme une formation unique, alliant l'ingénierie à l'art, et répondant aux besoins des industries du web, du multimédia, de l'audiovisuel et de la communication.

Rencontre avec Vincent Nozick, responsable de la formation IMAC de l’Esiee Paris.

Présentez-vous en quelques mots.

Je suis enseignant-chercheur au sein du laboratoire d’informatique Gaspard Monge (LIGM) de l’université Gustave Eiffel. Mes recherches sont étroitement liées au domaine de l’image, avec des travaux portant notamment sur la détection de falsifications d’images et des problèmes de géométrie, éventuellement liées à des applications sur des caméras. Je suis également responsable de la formation d’ingénieur IMAC.

 

Pouvez-vous nous parler de la formation IMAC ?

L'IMAC, acronyme pour Image, Multimédia, Audiovisuel et Communication, se positionne comme une formation d'ingénieur publique, intégrée à ESIEE Paris. Cette formation se singularise par ses enseignements mêlant arts et sciences, principalement autour de l’image, préparant ainsi les étudiants à évoluer dans divers domaines tels que le jeu vidéo, les effets spéciaux, le web et l'audiovisuel.

 

Pourquoi une formation alliant arts et sciences ?

En France, il est souvent présumé que les étudiants doivent choisir entre un profil scientifique ou littéraire. Pourtant, à l'IMAC, nous défendons l’idée contraire en affirmant que la combinaison de ces deux profils est non seulement possible mais également extrêmement bénéfique. De notre point de vue, un ingénieur ne devrait pas se limiter à être uniquement compétent sur le plan technique, mais aussi cultivé sur le plan créatif, capable de puiser son inspiration au-delà du domaine des sciences. De même, un artiste devrait posséder les compétences nécessaires pour donner vie à ses idées, qu'elles soient ancrées dans le monde artistique ou scientifique. Cette approche, défendue par l’IMAC, se traduit par des enseignements scientifiques orientés vers les arts et des enseignements artistes tournés vers les sciences.

 

Comment ces enjeux s’inscrivent-ils dans les thématiques portées par l’Université Gustave Eiffel ?

Bien que l'IMAC recrute principalement en dehors de l'Île-de-France, elle reste une singularité dans le paysage de l'université. Sa nature unique et son approche transdisciplinaire apportent une contribution précieuse à la diversité des formations proposées à l’université.

 

Quels sont d’après vous les points forts de cette formation ?

Les ingénieurs formés à l'IMAC sont hautement prisés sur le marché du travail, en raison de leur caractère pluridisciplinaire, leur ouverture d'esprit et la reconnaissance de leurs compétences d’ingénieur par le monde profesionnel. Cette formation, publique et habilitée par la Commission des Titres d'Ingénieur (CTI), mise sur la diversité en recrutant à l'échelle nationale, favorisant ainsi un environnement de travail dynamique et stimulant.

L'IMAC se présente comme une passerelle entre les mondes de la création et de la technologie, offrant à ses étudiants un terrain pour explorer les frontières de l'innovation.