L’Université Gustave Eiffel entre dans une nouvelle phase avec la consolidation de son positionnement national et de son rayonnement international

Une nouvelle phase pour l’Université
Avec la publication récente du décret de pérennisation, l’Université Gustave Eiffel sort de son statut expérimental pour devenir « grand établissement », poursuivant ainsi une stratégie et une trajectoire confortées par les évaluations du HCERES et de l’IGEDD. Forte de cette légitimité, elle s’attachera à consolider la dynamique engagée et à accompagner la finalisation de son organisation et de l’harmonisation des processus internes. Cette dynamique s’accompagnera prochainement d’élections universitaires prévues à l’automne 2025 et de la nomination d’une nouvelle présidence en janvier 2026.
Un contexte budgétaire contraint
La trajectoire de l’établissement devra toutefois composer avec un contexte budgétaire contraint. Comme de nombreux établissements d’enseignement supérieur et de recherche, l’université doit faire face à des difficultés budgétaires. Après un déficit de 12,8 millions d’euros en 2024, les prévisions pour l’atterrissage 2025 restent à surveiller. Afin de préserver l’emploi, une réduction des dotations allouées aux composantes de recherche et de formation a été mise en oeuvre dès 2025 et sera poursuivie en 2026, dans un contexte d’incertitude quant au niveau des subventions pour charges de service public, émanant des deux programmes 150 (MESR) et 190 (MATTE) dont dépend l’établissement.
Consolider l’ancrage national et le rayonnement international
Malgré ce contexte, l’Université entend conforter son positionnement national, en lien avec ses campus sur les différents territoires et leur ancrage dans un écosystème partenarial associant collectivités, entreprises et associations, afin de déployer ses missions de recherche, de formation et d’appui aux politiques publiques au plus près des enjeux.
Le programme CityFAB, lauréat de France 2030, soutient en particulier cette ambition, en ayant comme objectif d’accompagner les collectivités des territoires proches des campus de l’université dans leurs transitions, sociales, écologiques et technologiques, via des dispositifs de recherche-action, formation et diffusion des savoirs.
Le livinglab Mouvedis, qui fédère à Salon-de-Provence entreprises, collectivités, laboratoires et citoyens autour des enjeux de la mobilité décarbonée et sûre en est un exemple.
Par ailleurs, l’établissement s’investit dans le développement d’écosystèmes d’innovation ouverts et connectés, en lien avec les Pôles universitaires d’innovation (PUI) sur les territoires de ses campus. Il pilote sur le territoire de Paris-Est le Pôle Universitaire d’Innovation (PUI) SEVille au côté d’une trentaine de partenaires mobilisés sur les thématiques « santé, ville et environnement », mais participe également aux Pôle Universitaires d’Innovation à Nantes, Lille et Lyon. L’Université Gustave Eiffel coordonne également, avec la SATT Erganéo, le consortium Sci-ty, lauréat de l’appel à projets Prématuration-Maturation de France 2030, dédié aux mobilités et aux villes durables, en associant les partenaires, académiques et socio-économiques, de ses différents campus.
Enfin, l’Université poursuit les missions qui lui ont été confiées dans le cadre des mandats de structuration et d’animation de la communauté de recherche nationale sur les questions de villes durables et de mobilités, autour des deux PEPR (Programmes et Équipements Prioritaires de Recherche), avec les événements suivants à venir :
- Mobidec (digitalisation et décarbonation des mobilités), conduit avec l’IFPEN, dont la journée scientifique annuelle se tiendra le 15 octobre 2025 à Paris.
- VDBI (ville durable et bâtiments innovants), mené avec le CNRS, qui organisera ses prochaines journées scientifiques les 3, 4 et 5 novembre 2025 à Marseille et Aix-en-Provence.
À l’international, l’Université poursuit également sa stratégie. Elle est ainsi pilote de l’alliance PIONEER, lancée le 25 mars 2025 et financée par Erasmus+, qui fédère 10 universités européennes pour développer des villes inclusives, sûres, résilientes et durables.L’Université confirme également son rôle actif dans Horizon Europe, et plusieurs autres programmes de la Commission européenne. Entre 2020 et 2024, elle a maintenu voire accru le nombre de projets déposés et retenus, atteignant un taux de succès de 22 %, renforçant son impact dans des domaines stratégiques : transition écologique, numérique, mobilité et résilience sociétale. Ces résultats confortent son attractivité et positionnent l’Université Gustave Eiffel comme un acteur incontournable de la recherche et de l’innovation sur les thématiques des villes et des mobilités en France et en Europe.
Publié le 01 octobre 2025.