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Les universités, moteurs économiques des territoires : l’Université Gustave Eiffel au cœur d’une étude nationale d’envergure

Une étude inédite menée par Yannick L’Horty, professeur d’économie à l’Université Gustave Eiffel, et Laetitia Challe, ingénieure de recherche, dans le cadre du programme In Situ (Fédération de recherche TEPP CNRS – Université Gustave Eiffel) démontre l’impact économique majeur des universités françaises sur leurs territoires. Cette étude révèle en effet que les six universités membres de l’Initiative I-SITE ont généré 3,96 milliards d’euros d’activité économique en 2024.

Ensemble, ces universités représentent une force économique comparable à celle de grands groupes industriels français, avec plus de 83 500 emplois directs et indirects générés dans les territoires.  Soit l’équivalent d’un groupe industriel comme AirFrance KLM ou d’un groupe industriel comme Thales ou Sanofi.


Comme le souligne Gilles Roussel, président de l’Université Gustave Eiffel :

« Le financement des universités est un investissement d’avenir, au service de la jeunesse, de l'emploi, de la recherche et de l’innovation. Ces travaux qui s'appuient sur une méthodologie ouverte et sur les données géolocalisées des établissements, montrent que c'est aussi un investissement à court terme qui génère une activité économique importante dans les territoires. Nous espérons que la publication de cette étude qui intervient en plein débat budgétaire et dans un contexte où les universités sont régulièrement remises en cause, contribuera à replacer les universités au cœur de priorités de la Nation ».
 

Des chiffres qui parlent : une rentabilité économique mesurable


L’étude démontre que pour chaque euro versé par l’État, les universités redistribuent en moyenne 2,7 € dans leur territoire d’implantation.

Les étudiants sont le principal vecteur de cet impact, représentant 72 % de l’activité économique générée.
Ainsi, 100 étudiants créent 15 emplois directs ou indirects dans leur environnement local.

A noter : l’étude met en évidence un effet économique beaucoup plus important des étudiants en apprentissage, avec un impact 4,4 fois supérieur à un étudiant classique. Car selon Yannick L’Horty « les étudiants alternants ont un travail, un revenu et des dépenses plus importantes qui irriguent les territoires où ils travaillent. Ainsi, le développement de l’alternance dans l’enseignement supérieur a une contribution importante dans l’emploi local ».
 

Un levier de cohésion et de résilience territoriale


Au-delà des chiffres, cette étude – première du genre menée à cette échelle – met en évidence le rôle structurant des universités dans la vitalité économique et sociale des territoires.

En période de tension économique, elles constituent de véritables piliers de stabilité et de cohésion, en soutenant la consommation, l’emploi et la dynamique des entreprises locales.
 

Une démarche scientifique au service des politiques publiques


Fruit d’un travail de recherche rigoureux fondé sur des données internes et une modélisation macroéconomique, cette étude vise aussi à éclairer les politiques publiques par la recherche.

« Cette étude montre que nos établissements peuvent porter des travaux de recherche capables d’éclairer les politiques publiques. À terme, elle pourrait déboucher sur la création d’un observatoire national de l’impact des universités», souligne Gilles Roussel.
 

Les six universités membres de l’Initiative I-SITE


L’étude a été menée à l’échelle de six établissements partenaires réunis au sein de l’Initiative I-SITE, un collectif d’universités engagées pour l’excellence scientifique et l’impact territorial :

  • Université de Lille
  • Nantes Université
  • Université Clermont Auvergne (UCA)
  • CY Cergy Paris Université
  • Université Gustave Eiffel
  • Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA)

Pour télécharger les études et le Communiqué de Presse : https://www.linitiative.eu/in-situ